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Blog de Madame P

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6 juin 2012

Des promesses qui cachent bien des choses

Alors que les legislative se préparent, Hollande met en place un stratagème un peu étrange pour un président qui se veut honnête. Voici un petit argumentaire tiré du site de lUMP qui explique très bien la stratégie du gouvernement pour garder le monopole du pouvoir.

Argumentaire - Pour remporter les élections législatives, François Hollande trompe les Français !

I. En attendant les élections législatives, les socialistes nous ont présenté leur « plan A » en multipliant les promesses de cadeaux… Le retour partiel à la retraite à 60 ans, le coup de pouce pour le SMIC, la hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire, l’encadrement des loyers.

Finalement, un mois de décisions socialistes, selon le chiffrage du rapporteur du budget, Gilles Carrez, c'est 20 milliards de dépenses publiques supplémentaires !

II. La vérité, c’est que les socialistes préparent leur « plan B », c’est-à-dire, dès le lendemain des législatives, un tour de vis fiscal sans précédent qui touchera durement les classes moyennes

Martine Aubry a déjà vendu la mèche en déclarant le 4 juin sur France 2 : « Nous, nous pensons qu'il y a d'énormes marges de manœuvre en faisant rentrer des impôts complémentaires. »

  • Le retour partiel à la retraite à 60 ans sera financé par une hausse des cotisations de tous les salariés et des entreprises.
  • Le coup de pouce au SMIC est à mettre en parallèle avec la taxation des heures supplémentaires, l’augmentation des charges des indépendants...
  • La hausse de 25% de l’allocation de rentrée scolaire sera financée par une baisse du quotient familial.
  • L’encadrement des loyers risque de faire fuir les investisseurs du marché locatif.

Cette politique de gribouille que nous proposent François Hollande et son gouvernement va détériorer l’emploi et le pouvoir d’achat, nous devons la refuser.


Ce qui me met le plus hors de moi dans ce constat c'est pas le plan A (aussi catastrophique soit-il) mais plutôt le plan B qui me fait sortir de mes gonds, parce que c'est nous qui allons prendre le retour en pleine face: les classes moyennes. Hollande ne voulait pas être le président des riches, le voila le président des pauvres, c'est ça la justice sociale !


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6 juin 2012

Tous contre un

La défaite de Nicolas Sarkozy fut une première mauvaise nouvelle malheureusement vite succédée par d'autres... Mais une bonne moitiée de français semble danser d'allegresse depuis plusieurs semaines, se rejouissent du "changement" et s'extasie devant ce bonhomme simple(t) et normal. Mais alors qu'y a-til réellement à fêter.

La crise ? L'arrivée au pouvoir d'une bombe à retardement ? Non tout simplement la chute de Nicolas Sarkozy. Peut importe que le nouveau président soit incompétent puisque il a réussi à vaincre l'ennemi de la république. Peut importe que la France s'engouffre davantage dans la crise puisque le responsable de cette chute à été evincé du pouvoir. Peut importe que les premières mesures soient catastrophiques pour l'économie française puisque le méchant Nicolas Sarkozy est partis, le président bling bling, le petit nain teigneux, le président des riches...

Voila en quelques phrases la teneur de l'argumentation de certains de nos concitoyens. J'ai tourné un peu sur les blogs politiques il est saisissant de voir à quel point l'anti-sarkozysme basique a fini par gagner les esprits avant les éléctions. Relayé par une presse et des médias largement orientés qui se frottaient les mains à chaque dérapage du candidat président dans l'éspoir de l'enfoncer encore davantage dans son image d'homme mauvais. La défaite n'a pas tenue à grand chose, cela aurai-t-il été différent si le débat avait été plus élevé ? Si les socialistes s'étaient contentés de défendre leurs idées au lieu de s'acharner sur la personalité "detestable" du candidat président, peut être auraient-ils perdus... C'est bien cela qui me gène, une victoire qui semble ne trouver son origine que dans la tendance perverse de vouloir enfoncer l'homme à abattre et dans la manipulation médiathique exercée sur sur nos concitoyens, n'est pas une victoire satisfaisante. Quand on voit aussi le septicisme qui gagne les votants de Hollande on est en droit de ce demander quelle legitimité a aujourd'hui le nouveau président ?

Qu'on ne soit pas d'accord avec un homme politique sur ces idées est une chose mais faire son choix éléctoral en ce basant uniquement sur des éléments qui n'ont rien à voir avec la politique et qui s'inspire du "bien pensant général" n'est pas une démarche citoyenne saine. Les français ont été aveuglés, rares sont ceux qui ont mis des lunettes.

 

6 juin 2012

Pourquoi les professeurs sont toujours de gauche

Cette question je me la pose depuis que je suis en âge de me rendre aux urnes. Avant même d'être professeur, avant même d'envisager cette possibilité de me lancer dans l'enseignement je me suis toujours demandé comment le fondement corporatif des enseignants trouvaient toujours leur place dans une pensée gauchiste. En fait j'ai réalisé que les chiffres ne sont pas si catégoriques, environ un tier des enseignants se disent de droite. Mais quels enseignants, les profs de fac, les profs du privé ? Les réponses restent évasives. Difficile d'avoir une réponse claire sur ce positionnement.

Alors posont nous la vraie question pourquoi une majorité de profs votent à gauche ? Est-ce juste une forme de positionnement reflexe ? Genre tu es prof donc tu es à gauche. Est-ce une question de valeurs ? Les metiers de l'enseignement nous confrontent aux réalités sociales de notre pays et souvent nous réalisons combien les situations de certaines familles sont désastreuses, mais là encore l'idéologie de gauche a-t-elle le monopole de la solidarité et des valeurs sociales ? Ou alors est-ce lié à notre époque et aux reliquats gauchistes de mai 68, aux statuts de la fonction publique ? Peut être est-ce un mélange de tout cela. Mais alors est-ce que les professeurs prennent suffisament de recul face à leurs idées politiques pour trouver des raisons objectives et sensées à ce positionnment ?

Les réponses sont complexes et peu satisfisantes. Dans un monde où la pluralité est de mise il est curieux de voir comment une corporation comme celle des professeurs s'inscrit encore dans un carcan idéologique et politique qui se reduit à être de gauche tout simplement. Et pire, la pluralité idéologique est éttouffée par ce principe. Les professeurs qui osent penser autrement, du centre jusqu'à l'extrème droite, n'ont souvent d'autres choix que de se taire et de laisser dire au risque de se retrouver exclus du lien social qui unis les équipes pédagogiques au sein d'un établissement. Ou encore plus scandaleux d'être exclus de toutes les démarches pédagogiques d'équipe indispensables au bon fonctionnement du protocole éducatif (des situations de cet ordre ont été ressencées dans de nombreux établissements) Mais alors peut être est-ce ce mutisme qui donne l'impression que "tous les profs votent à gauche" peut être est-ce parce que les voix du pluralisme ne se font pas assez entendre, parce que la honte et la peur du rejet gagne sur l'envie de débattre et de partager nos différences.

Je suis de ceux là, ceux qui se taisent parce qu'ils votent Sarkozy et que la salle des profs n'est pas prète à l'entendre ni à l'accepter. Alors j'ai décidé d'arrêter de me taire, maintenant que je suis militante de l'opposition, il est important de faire entendre ma voix. De dire non aux idées reçues et faire comprendre à la société que l'on peut être professeur et penser à droite. Et que nous sommes beaucoup dans ce cas là !

 

 

 

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